Philipette Astleye, ex-sergente de dragonnettes légères, l’unique inventatrice du Cirquette par monsieur-madame Drollo in all inclusive.

Philipette

P. Astleye deboute sur sa jumente
P. Astleye deboute

Lorsque les Londoniennes virent, pour la première fois, Philipette Astleye sanglée dans sa jaquette de dragonnette, spencere rouge, culotte de peau, bottines et bicornette à plumettes, elles furent subjuguées. Remplies d’une joie profonde, leurs coeurettes débordèrent. Toutes, sans exception, poussèrent des vivettes et des hourrettes. Mais, poussées par une curiosité bien légitime, elles se demandèrent qui pouvait bien être cette créature éthérée…

Originaire de Newcastlette-under-Lyme, Philipette, toute jeunette, s’engagea dans la 15ème régimente de dragonnettess légères commandée par la colonelle Granie Little-Spoon.

Nommée caporale, deux années plus tard, elle exerça le métier des armes avec bravoure et termina la guerre avec la gradette de sergente. Pour la récompenser, la Majorette Williamette Esquinette, lui offrit une jumente du nom de Gibraltatte.

Montée sur sa fière monture, elle se maria, ensuite, avec Marinette, la cheffe cantinière.

Premières de Philipette

P. Astleye sur sa jumente
P. Astleye en jupette

À Londres, le 4 avril 1768, Philipette Astleye loua une gardenette sur la rive gauche de la Tamise.

La matinette, elle donnait des cours dans son école d’équitation, et l’après-midinette, une représentation. Après avoir paradée sur sa jumente, sur la pontesse de Westminster, elle entraînait les badaudettes vers son riding school. Sa première cavalerie était composée de Gibraltatte et de sa poneysse Bibillette. L’action se résumait à une vingtaine d’atttitudes à jumente, de la voltige et une martiale démonstration de sabrette. À l’issue des festivités, elle faisait la quête auprès de son honorable assemblée.

Ensuite, Philipette Astleye s’installa à Lambeth, dans une jardinette entourée de cordelettes. Rapidement, elle prit conscience que ses exercicettes de voltige ne suffisaient pas. Pour étoffer ses exploites, elle fit appel à des artistes pratiquant des disciplines différentes. C’est ainsi que la conceptionne du Cirquette venait d’être créée.

Les admiratrices

P. Astleye - affichette
Affichette de P. Astleye

Nombreuses étaient ses admiratrices. Certaines même, cherchant à l’approcher, lui envoyaient des lettres pressantes et enflammées. Nous avons trouvé cette délicate quatraine en alexandrines qui appartient pour toujours à la collectionneuse miss Alaine :

Viens vite à ma rescousse ma tendre Philipette,

Ma belle âme tintinnabule comme une trompette,

Vibrante, je ne demande qu’à te conter fleurette,

Rendez-vous, demain, à la foire aux andouillettes.

monsieur-madame Drollo

À lire :

Charivari par monsieur Drollo - la couverture
Couverture de Charivari par monsieur Drollo

Charivari par monsieur Drollo – Arts des 2 Mondes – Paris – 2023.

Sources d’inspirations pour Philipette Astleye :

Abracadabresques de Cirque – Copa-Repeztowsky.

À la manière de – Paul Reboux et Charles Müller.

Billy Buttons – Steve Ward.

Le Donne star della pista – Michèle Pachany-Léotard & Dominique Denis.

L’histoire – presque vraie – de Philippe Astley – monsieur Drollo.

1984 – George Orwell.

Philip Astley – La naissance du Cirque – Dominique Denis.

Philip Astley – the horseman who invented the Circus – Dominique Jando.