Marseille : cirques d’antan –  Adaptation de l’ouvrage : Cirques en bois, cirques en pierre de France – Charles Degeldère et Dominique Denis – Arts des 2 mondes – 2003.

Massalia

Massilia - Marseille
Massilia

Marseille : De tout temps, Massalia, fondée au VIème siècle avant notre ère par des Ioniens originaires de Phocée, attira les Saltimbanques venus des quatre coins de la Méditerranée.

La foire la plus célèbre de Marseille fut celle de Saint-Lazare, qui avait lieu tous les ans en septembre. Au début XVIIe siècle, elle se tenait place de Lenche, puis s’installa, plus tard, sur le Grand Cours jusqu’en 1790. Elle eut lieu, ensuite aux Allées de Meilhan, pendant une dizaine d’années, puis retourna au Grand Cours de 1801 à 1838, pour revenir sur les Allées de 1839 à 1859. Enfin, à partir de l’année suivante, elle s’établit à la plaine Saint-Michel.

Wauxhall

Un Wauxhall, ancêtre de nos parcs d’attractions, aménagé en 1771, proposait outre les jeux habituels, des spectacles en tous genres. Au début du XIXème siècle, des théâtres tels le Grand Théâtre, le Théâtre Français ou le Pavillon, invitaient des danseurs de corde tels Forioso, Ravel ou Madame Saqui. Les troupes équestres comme celles de Balp ou de Benoît Guerre présentaient leurs exploits. À partir de 1805, les troupes des Franconi, des Joanni, des Auriol ou des Tourniaire, se produisirent dans des constructions en bois, éphémères.

Les Franconi obtinrent du succès au cours Bourbon, en 1820. D’après le Journal de Marseille du 12/8/1820, ils accueillaient 4.000 spectateurs par soirée. L’année suivante, Andrew Ducrow enthousiasma les Marseillais avec ses compositions équestres. Cet écuyer anglais, associé à Dubost,  travailla d’abord en plein air, puis au Grand Théâtre. En 1823, la troupe Deveau et Desormes s’installa cours Bourbon, lieu de promenade à la mode.

Les deux cirques en bois d’Avrillon

L'écuyer Avrillon
Avrillon

Par la suite, d’autres parcs d’attractions, comme le Tivoli ou les Montagnes Françaises, proposèrent des spectacles acrobatiques, de marionnettes,  des ascensions d’aérostats, et des feux d’artifice.

Adolphe Franconi s’établit cours Bourbon, en août 1826. En décembre, François Avrillon, qui s’était produit précédemment à Bordeaux et Toulouse, fit construire un cirque en bois à l’entrée du Cours du Chapitre.

La première eut lieu le 31 décembre. Le célèbre écuyer brilla dans ses exercices équestres comme le grand écart sur trois chevaux sans selle ni brides ou sa composition martiale intitulée Le Grec défendant l’étendard de la foi. Dans la troupe, on put remarquer un jeune grotesque de talent du nom de Jean-Baptiste Auriol.

Place Royale

La nuit du 4 février 1827, il neigea sur Marseille, et la toiture du cirque s’effondra. François Avrillon fit alors ériger une nouvelle construction Place Royale.

La première eut lieu le 1er mars. Le 18, la toiture fut emportée par le mistral. Nullement découragé, le directeur entreprit les réparations, et obtint des autorités l’autorisation de jouer jusqu’au 15 mai.

L’Olympique de Marseille

Fort de ses succès marseillais, François Avrillon créa, en avril 1827, une société pour la construction d’un établissement en pierre, à double vocation : la présentation de spectacles de cirque, et une école d’équitation et de dressage. Dans une excellente étude intitulée Le Cirque Olympique de Marseille, Pierre Echinard a décrit avec précision l’histoire de cet établissement phocéen.

Ce cirque fut construit d’après des plans similaires à celui du Cirque Olympique de Bordeaux, et l’inauguration eut lieu le ler septembre 1828. Jusqu’en novembre, François Avrillon y donna des représentations. Il ouvrit à nouveau son cirque d’avril à juillet de l’année suivante.

De Madrid à Marseille

Ensuite, François Avrillon se rendit à Madrid où il obtint un énorme succès. En janvier 1831, il reçut la troupe de son beau-frère Kenebel… en août, Avrillon présenta une pièce à grand spectacle équestre, la Mort de Kléber, avec en vedettele comédien Victor Genin.

Malgré cela, il dut cesser son exploitation. Le cirque et ses dépendances furent l’objet d’une adjudication définitive par MM. Lautier et Maquan, le 30 décembre 1831. Par la suite, François Avrillon retourna dans la capitale espagnole.

La fin de l’Olympique

Philipette à cheval
Miss Tourniaire

La compagnie Tourniaire, une troupe de 80 chevaux et 50 personnes, s’imposa, en 1832, avec des spectacles à grande mise en scène, comme l’Entrée triomphale de Jules César à Babylone.

Ce Cirque Olympique servit de cadre pour des manifestations théâtrales, des concerts, et des bals. Le Cirque Vidal et Robba s’installa en août 1837, mais les représentations furent interrompues à cause d’une épidémie de choléra.

On pouvait lire dans Le Messager de Marseille du 10 mars 1839 : « … Le Cirque Olympique n’existe plus ; le marteau en a fait des maisons bourgeoises. Voilà comment Marseille laisse détruire ses monuments, qui disparaissent sans qu’on y prenne garde… »

Le manège Laurens

L’histoire de ces deux manèges fut narrée avec talent par Pierre Echinard dans Le Méridional du 9/5/1993. Au début de mai 1839, les Marseillais accueillirent avec joie l’ouverture du manège Laurens, 59, Vieux Chemin de Rome. Cet établissement couvert, était éclairé au gaz et chauffé. On pouvait y prendre des cours d’équitation selon la méthode de Sellier et Baucher.

Modeste, un directeur de cirque d’origine antillaise, en octobre 1844, loua le manège pour y donner des représentations de cirque.

Eugène Courtin

Un cercle de jeunes gens de la bonne société marseillaise fit construire, en 1851, un manège rue Paradis, située dans le quartier du faubourg Sylvabelle. Ce bâtiment en bois fut érigé par Bastouil, l’architecte de la gare de chemin de fer.

Eugène Courtin, écuyer et professeur, fils d’un officier de l’armée impériale, prit la direction du manège. Il transforma le manège en cirque, et à partir du 7 août accueillit Louis Goëtz avec une  troupe composée de 60 personnes et 45 chevaux. Entre-temps, Eugène Courtin poursuivait ses cours d’équitation. Le 20 mars 1853, une tempête renversa le manège en bois. Seules les écuries furent épargnées.

Le Cirque des Allées

Le cerceau par Alessandro
Exercice équestre de Alessandro Guerra

Plusieurs troupes comme le Cirque du Nord des Frères Gautier, en juin 1854, et le Cirque Romain du vieil Alessandro Guerra, en janvier 1855, donnèrent des représentations. Franconi et Rancy, en novembre de l’année suivante s’associèrent momentanément afin de ne pas se concurrencer. Ce fut au tour de Ciniselli, en avril 1857,  de s’installer dans le manège Courtin.

Le manège Courtin fut transféré, 72 allées de Meilhan, en 1859. Il fut aussi appelé Cirque des Allées. Les Marseillais purent assister à des représentations composées d’attractions équestres, de luttes, et de représentations pastorales. La ville, du 8 au 10 septembre, reçut l’Empereur Napoléon III, accompagné de l’Impératrice, et à cette occasion il y eut de nombreuses réjouissances. Théodore Rancy présenta son spectacle au Cirque des Allées.

Le manège Courtin fut entièrement détruit par un incendie à la fin avril 1862.

L’hippodrome

Un parc d’attractions, le Château des Fleurs, fut inauguré à l’automne 1848. Ce jardin fleuri agrémenté d’une cascade et d’un lac, occupait plus de 12 hectares. On y découvrait des pavillons chinois ou turcs, des attractions diverses, des animaux, une salle de concert, de bal, un restaurant, et un théâtre de marionnettes. Des fêtes nautiques étaient organisées sur le plan d’eau.

Un hippodrome à ciel ouvert, contenant 6.000 personnes, servait de cadre à des spectacles composés de tournois, d’exercices équestres et acrobatiques, de dressage d’animaux, et de feux d’artifice. Cependant, cet hippodrome n’eut qu’une existence éphémère. Il y eut des exhibitions de lutte, en 1855, et même des corridas en 1861.

Indépendamment des autres établissements de spectacle, on put noter le passage en 1863 du Cirque Impérial des frères Loyal, avec en vedette the roving english clown Charley Keith.

Le cirque-théâtre Valette

Charlie Keith - CLOWN
Charlie Keith – photo A. A.

Passionné de spectacles, Jean-François Frédéric Valette, un riche négociant en vins, fit construire en 1869, en haut de la rue de Paradis, un cirque-théâtre de plus de 3.000 places. L’architecte Gauzin fit des merveilles. La façade en pierre comprenait six grandes arcades. La toiture était recouverte de feuilles de zinc. La salle était pourvue d’une grande piste et d’une scène. Les murs étaient décorés de peintures allégoriques qui enchantaient nos aïeux.

L’inauguration eut lieu le 7 août de l’année suivante, avec les frères Godfroy, et une  troupe japonaise qui enthousiasma les Marseillais. Hélas, la guerre franco-prussienne sonna le glas de ce cirque.

De la Place Centrale à la Place Saint-Michel

Cependant, les spectacles de cirque continuaient d’être appréciés des Marseillais. Henry Cottrelly, le fils de William,  fit ériger en 1872, un cirque en bois sur la Place Centrale. Les fameux trapézistes Hanlon Lee furent les vedettes du spectacle 1876. Hélas, cette année là, la construction fut la proie des flammes, et le directeur déclaré en faillite.

D’autres cirques montèrent ensuite des constructions provisoires sur la plaine Saint-Michel, de mi-juillet à septembre, comme Rancy, en juillet 1886, Sam Lockart du 25 août au 10 octobre 1886, et le Cirque Français de Léon Doux, en octobre 1887.

Indépendamment des spectacles présentés dans des constructions, Buffalo Bill avec son Wild West Show, planta ses tentes à Marseille en 1889. Cette grande troupe américaine revint en 1905.

La construction la plus vaste de France

On vit Rancy en avril 1892, puis en septembre et octobre, Léon Doux, le directeur du fameux Alcazar, une grande figure du cirque Marseillais, présenta son Cirque Français. La Cité Phocéenne pouvait être fière de posséder, en 1892, la plus vaste construction française. Ce bâtiment en bois monté pour une durée de 40 jours, Place Saint-Michel, fut conçu par l’architecte Bord. Le cirque mesurait 40 mètres de diamètre et 27 mètres de haut. La salle contenait 4.622 places. La piste était de 13 mètres. Les écuries pouvaient abriter 30 chevaux. L’éclairage au gaz était assuré par 400 becs.

Cette construction fut occupée par Léon Doux de 1892 à 1901. A l’affiche du Grand Cirque Français de 1893, on pouvait lire le nom de Rudesindo Roche et ses loups, ainsi que les clowns Foottit et Gougou Loyal. Rancy s’y installa en novembre de la même année.

Vedettes en tous genres

Les vedettes du spectacle, en 1895, étaient les fantastiques barristes roumains, les Luppu, et l’année suivante, les cyclistes Ancillotti obtinrent un succès sans précédent. Antoine Plège réussit à donner des représentations du 27 août au 29 septembre 1897, ainsi qu’en octobre 1898. À préciser aussi la venue du Cirque Ducos en octobre 1899.

Par la suite, Léon Doux continua d’engager les meilleurs artistes de l’époque comme le clown Orlando Averino, en 1899, les fabuleux acrobates à cheval Alfred et John Clarke, en 1900, les aériens Hegelman, en 1901. L’année suivante, du 12 au 21 avril, Marseille reçut le chapiteau géant de Barnum & Bailey.

Alexandre le grand

 carte : Alexandre à Marseille - CPA
Le cirque en bois d’Alexandre à Marseille – CPA

Le Cirque Alexandre, dirigé par le lutteur Cayol, et son associé Demarne, occupa le Cirque Marseillais, en 1902. Les vedettes du spectacle furent les fabuleux acrobates à cheval Frediani, et l’étonnant sauteur athlétique John Higgins.

A l’affiche de 1903, on pouvait remarquer le clown Foottit, le fildefériste Caïcedo, et les rois de l’air Rainat. L’année suivante, les vedettes du spectacle furent l’écuyer Léonard Gautier, et le clown international Lavater Lee.

Alexandre investit les lieux en 1905, avec au programme les Averino, les clowns Antonet et Walter, Foottit et son fils Tommy. L’année suivante, on assista au retour du Cirque Alexandre qui présenta les fameux aériens, les Monbar, et l’extraordinaire troupe acrobatique Inas. Le Cirque Alexandre donna encore des représentations en 1907. Le Grand Cirque Régence, dirigé par Giraud et Verdan, présenta en 1908, les clowns Palisse, Atoff, les Baracetta, et le nain Bagonghi.

Enfants du pays

Natifs de Marseille, Alfred et Jules Court n’étaient pas des enfants de la balle. Après s’être produits avec succès comme barristes sous le nom des Egelton, dans toute l’Europe et en Amérique du Nord, ils décidèrent de se lancer dans l’aventure directoriale. Dans un article intitulé Mes débuts comme directeur de cirque, Alfred Court narra en détail leur cheminement.

Egelton à Marseille - CPA
Cirque Egelton à Marseille – CPA

Malgré leur absence de capitaux, ils obtinrent l’adjudication pour leur installation place Saint-Michel. Ils commandèrent aux frères Villard une construction en bois de  3 800 places. d’in diamètre de 40 mètres, le cirque possédait une galerie sur deux étages, et un toit en plaques de zinc.

Ils engagèrent les meilleures attractions de l’époque comme les familles équestres Cardinale ou Clarke… des clowns tels Pinta et Walter ou Antonet et Grock… des acrobates comme les Vitalis et les Inas… ou des aériens tels les Monbar.

Autres vedettes

La vedette de la première quinzaine de la saison 1909, du Cirque Egelton, fut Gadbin dans le plongeon de la mort. Ensuite, il y eut le fameux chimpanzé Moritz, puis le dompteur Henricksen avec ses dix tigres du Bengale. Les deux frères firent un bénéfice de 90.000 francs or, ce qui représentait, pour l’époque, une petite fortune.

Leur cirque continua sur sa lancée jusqu’en 1911. Seulement, les Court prirent trop de risques financiers, et le 17 août, le Cirque Egelton était mis en liquidation judiciaire. Les frères n’abandonnèrent pas leur ville natale pour autant, et créèrent une nouvelle enseigne dénommée Cirque Standard, dans le même bâtiment en bois. Cependant, ils remplacèrent le tour en bois par un mur circulaire en briques. Cet établissement donna des représentations de 1912 à 1913. Le dernier programme comprenait la troupe japonaise Riogoku ou  les icariens Kremo.

Cirques de passage

Cairoli, Filip et Carletto – photo A. A.

Après la première guerre mondiale, les cirques montèrent leur chapiteau sur des terrains en périphérie ou derrière la Bourse. Medrano installa sa semi-construction, en décembre 1937, et présenta un programme avec la haute école de José Moeser et les clowns Caïroli.

Le Cirque Mikkenie, monta en 1950 une vaste semi-construction en aluminium de 44 mètres de diamètre, pouvant recevoir 4.000 spectateurs. Sous l’égide des frères Amar, le directeur Frans Mikkenie avait mis à l’affiche un superbe programme composé de nombreuses attractions et deux équipes de clowns de qualité, les Siki, et le duo Manetti et Rhum.

Festivals

Pierre Andrieu annonça, du 16 décembre 1954 au 2 janvier 1955, le Festival Mondial du Cirque, avec en vedette le dompteur Gilbert Houcke. Le Palais des Sports du Parc Chanot, accueillit par la suite quelques spectacles de cirque, comme l’International Festival Circus 55, avec les Zemganno au trapèze volant, les acrobates à cheval Hansel, et les éléphants de Knie.

Plus tard, dans ce même lieu, les Marseillais purent applaudir le Cirque de Moscou en avril 1956 et en octobre 1960. Cette même année, en décembre, le Palais des Sports servit de cadre à une série de spectacles de Noël, avec en vedette Dany Renz et la cavalerie présentée par Sabine Rancy.

On put voir encore le Grand Cirque de Prague, avec les ours acrobates de Ferdinand Berousek, en 1968, et à nouveau le Cirque de Moscou, en 1981.

Charles Degeldère et Dominique Denis

Sources – Marseille

  • The life and art of Andrew Ducrow – A. H. Saxon.
  • Journal de Marseille – 12/8/1820,
  • Messager de Marseille – 1826-1827.
  • Journal de la Méditerranée – 1826 -1827.
  • Los inicios del circo – Sebastian Gasch – Circo – n° 1.
  • Une tentative de cirque permanent vers 1830 : Le Cirque Olympique de Marseille – Pierre Echinard.
  • 1851 : Le manège Courtin – Pierre Echinard – Le Méridional – 9/5/1993.
  • 1870 : Le cirque-théâtre Valette – Pierre Echinard – Le Méridional – 16/5/1993.
  • Architectures du Cirque – Des origines à nos jours – Christian Dupavillon – p 196 à 198-272.
  • Grand Répertoire Illustré des Cirques en France – Robert Barrier – p 167-266.
  • Les cirques stables en France (1900-1950) – Alfred Court – Le Cirque dans l’Univers – n° 15.

suite Marseille

  • Théodore Rancy et son temps – 1818-1892 – Jacques Garnier – p 93-94-95.
  • Charlie Keith – David Fitzroy – The Joey – n° 52.
  • Les pérégrinations d’un directeur – Didier Gautier – Le Cirque dans l’Univers n° 200. 
  • On sort !  – Pierre Echinard – Musée d’Histoire de Marseille.
  • Cirque démontable à Marseille.
  • La fantastique tournée en France de Barnum & Bailey – Dominique Denis.
  • Der Artist – 1873-1876-1877-1886-1887-1892 à 1913.
  • Album Maïss – Dominique Denis – p 8.
  • Mes débuts comme directeur de cirque – Alfred Court – Le Cirque dans l’Univers – n° 22.

2 suite

  • Affiche Cirque Alexandre 1904 – Collection Didier Richard.
  • Le Nouvelliste – 1901-1908.
  • Das Organ – 1937.
  • Programmes Alexandre – Standard – Napoléon Rancy – Medrano.
  • Hop et voilà… Décembre 1937.
  • Sur les chemins des grands cirques voyageurs – Adrian – p 131.
  • L’International Festival Circus 55 – Raymond Gimel – 1955.
  • Le grand cirque de Prague à Marseille – Le Cirque dans l’Univers.
  • Scènes et Pistes  – Décembre 1954 – Janvier 1956 – Février 1961 – Décembre 1980.

À lire

Cirques en bois, cirques en pierre de France – Charles Degeldère et Dominique Denis – deux volumes – Arts des 2 Mondes – 2003.